Survie

CIBC agricole

(mis en ligne le 1er juillet 2003)

En 1992, dans un dédale de paradis fiscaux, une série de montages financiers impliquant les filiales genevoises d’Elf, des intermédiaires douteux et des banques goulues ont grugé le Cameroun de plus de 250 millions de dollars (La Lettre du Continent, 29/05). Parmi ces banques, la sulfureuse CIBC (Canadian Imperial Bank of Commerce), en pointe dans “l’évaporation” de l’argent du pétrole et de la dette. Au Congo-Brazzaville, entre autres. Mais aussi, tout récemment, en Côte d’Ivoire. La “canadienne” CIBC est basée à Genève... CIBC est, par hasard, l’anagramme de BCCI - la célèbre narcobanque pakistano-saoudo-CIA.

Pour afficher ses prétentions dans la “finance internationale”, le Crédit agricole a racheté la CIBC et le Crédit foncier de Monaco. Le second est l’une des banques attitrées de la Corsafrique et de la maison Pasqua. La première a encore servi, récemment, à faire s’envoler 8 millions d’euros de la trésorerie d’AirLib. Mais la commission parlementaire d’information sur la faillite d’AirLib n’a pas été jusqu’à se demander ce que faisait dans cette affaire le très chiraquien Crédit agricole.

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 116 - Juillet Août 2003
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