Le Comité des droits de l’Homme de l’ONU vient enfin de donner raison à la veuve de Thomas Sankara et à ses enfants en reconnaissant que le régime de Blaise Compaoré avait violé le Pacte international relatif aux droits civils et politiques par « le refus de mener une enquête sur la mort de Thomas Sankara, la non-reconnaissance officielle du lieu de sa dépouille et la non-rectification de l’acte de décès (qui conclue à une mort naturelle...) » et que ces faits « constituent un traitement inhumain à l’égard de Mme Sankara et ses fils ». Le verdict ajoute que « le fait que la mort de Thomas Sankara puisse être faussement attribuée à des causes autres que celles qui ont causé son assassinat, mine sa réputation et dégrade le sens de sa vie ».
Ne manquent plus que la désignation explicite de l’assassin et des commanditaires...