Le dialogue inter togolais vient de désigner le président du Burkina Faso pour faciliter les discussions en vue d’un accord pouvant dénouer la crise au Togo. Quelle en est votre réaction ?
« Un médiateur, par définition, doit être indépendant et équidistant des partis en conflit. Or le président Compaoré ne satisfait pas à ces conditions. [...] Le président du Faso est la main noire de Jacques Chirac sinon de l’Élysée en Afrique Occidentale. N’oublions pas le poids de la France et du réseau françafricain dans le pourrissement de la situation au Togo. À notre avis, il vaut mieux se rendre directement à l’Élysée pour la médiation que de s’adresser à la succursale qu’est le Burkina Faso dirigé aujourd’hui par Blaise Compaoré. »
Rodrigue KPOGLI, Secrétaire général de Jeunesse unie pour la démocratie en Afrique (JUDA), interview du 04/08.
JUDA est une petite organisation togolaise dont le discours du Secrétaire général vaut d’être entendu. On peut trouver cette intéressante interview sur www.icilome.com
Sharon Courtoux