Survie

Morilla news

(mis en ligne le 1er décembre 2006) - Antoine Lecanut

Nous avions évoqué dans ces colonnes [voir n°143, salve Dénis majeurs en Mali mineur] le combat des ouvriers de la mine d’or de Morilla pour que soient payées les primes de rendement prévues dans la convention collective et pour dénoncer des conditions de travail indignes. En effet, les protections sont la plupart du temps absentes alors que les mineurs sont exposés aux vapeurs de cyanure et aux poussières d’arsenic. Selon nos informations, neuf syndicalistes encore emprisonnés à la prison de Bougouni au Mali depuis plus de 15 mois, ont été libérés vendredi 24 novembre. Cependant, plus de 300 ouvriers de la Somadex, une filiale du groupe Bouygues à laquelle Morilla SA sous-traite les travaux d’extraction, demeurent arbitrairement licenciés et ce, depuis plus d’un an. De plus, il semblerait que la falsification, voire parfois l’absence de contrat de travail demeure une réalité et que les maladies professionnelles restent encore non soignées et non reconnues.

Antoine Lecanut

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 153 - Décembre 2006
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