Sortons les clairons ! Qu’on se le dise :
me 2 septembre, l’Union européenne a
décrété un embargo sur les importations
de pétrole syrien « compte tenu de
la gravité de la situation en Syrie ».
Une mesure importante puisque 95%
des exportations de pétrole syrien
sont achetés par l’Union européenne.
Et dire qu’il aura fallu trois mois pour y
penser.
Mais visiblement, il faut encore quelques
milliers de morts supplémentaires pour
une décision plus radicale. L’embargo
n’entrera en effet en vigueur que le
15 novembre pour les contrats en cours
et l’interdiction de tout investissement
européen dans le secteur pétrolier syrien
a été renvoyée aux calendes grecques.
Comme s’il manquait encore une
touche de cynisme au tableau, Total
a assuré se conformer aux sanctions
(on voit mal comment il en serait
autrement) : « (...)Total a cessé tout
achat de brut et de produits pétroliers
à la Syrie ».
L’entreprise poursuivra
néanmoins la production dans le pays...