C’est une évidence pour l’homme
d’affaires britannique d’origine sou
danaise, Mo Ibrahim, qui remettait début
octobre à Londres le prix éponyme à l’ex-
président du Cap-Vert Pedro Pires : « Si
les progrès économiques ne se traduisent pas par une amélioration de la qualité de
vie et de respect des droits des citoyens,
nous allons assister à davantage de
place Tahrir ».
La Fondation Mo Ibrahim
publie depuis cinq ans un indice fondé
sur quatre catégories : développement
économique, développement humain,
sécurité et droits de l’homme. Les cinq
pays les mieux notés sont l’île Maurice, le
Cap-Vert, le Botswana, les Seychelles et
l’Afrique du Sud.
Les cinq derniers sont la
République centrafricaine, la République
démocratique du Congo, le Zimbabwe, le
Tchad et la Somalie. Selon la Fondation,
39 pays ont reculé en matière de droits de
l’homme et 36 « en matière de sécurité
et souveraineté du droit ».
Madagascar
enregistre le recul le plus frappant, dû en
grande partie à « ses mauvais résultats »
en matière de sécurité-souveraineté du
droit et droits de l’homme.