En 2005, une affaire de corruption ébranlait l’ANC et débouchait notamment sur la condamnation du conseiller financier du président, Schabir Shaik, puis à la démission de Jacob Zuma lui-même.Le corrupteur n’était autre que Thalès, la multinationale française de l’armement.
Comme les ennuis judiciaires de Sarkozy, l’affaire rebondit encore aujourd’hui. De nouvelles révélations du journal sud-africain Mail&Guardian indiquent que l’actuel porte-parole du gouvernement, Mac Maharaj, pourrait avoir été mêlé à l’affaire via un compte bancaire en Suisse qui aurait été ouvert pour faciliter les paiements par Thalès et dont il aurait lui-même pu bénéficier.
Des partis d’opposition demandent donc la démission du porte-parole. Si l’affaire fait les gros titres de la presse en Afrique du Sud, pas un mot du côté de la patrie des Droits de l’homme à la presse libre. La corruption, c’est bon pour les Africains, surtout quand c’est le fleuron de l’industrie cocoricote qui corrompt.