Il y a 55 ans, la France extrayait du sous-sol
gabonais sa première tonne d’uranium. A
l’occasion de cet anniversaire, les anciens
salariés gabonais de la Comuf (filiale d’Areva,
qui a fermé sa mine en 1999) se sont réunis
pour se rappeler au bon souvenir de
l’entreprise publique française (Rfi.fr, 24/01).
Ou plutôt ceux qui ont survécu. Car tous sont
aujourd’hui malades et 440 sont déjà morts,
dont 325 d’infections pulmonaires. Il y a cinq
ans, Areva a créé, au Niger et au Gabon, des
« Observatoires de la santé », pour faire taire les
critiques et les menaces de plaintes. Mais à ce
jour, celui du Gabon n’a décelé aucun cas de
maladie liée à l’uranium, alors qu’on sait que les
travailleurs ne bénéficiaient d’aucune
des mesures de protections
reconnues nécessaires par la
filière nucléaire...