Nous avions rapporté (cf. Billets n°250,
octobre 2015) qu’un arrêté signé des
ministres de la Défense et du Budget
prévoyait une indemnisation pour les
militaires blessés ou tués dans le cadre de
l’opération Barkhane. Petit problème : le
texte mentionnait l’Algérie, le Nigéria ou le
Cameroun parmi les pays concernés en plus
des cinq pays officiellement couverts par
l’opération française. Face aux protestations
algériennes, le retrait de l’arrêté
officiellement « entaché d’une erreur
matérielle » avait été aussitôt annoncé.
Simple « écran de fumée » si l’on en croit Le
Canard Enchaîné (4/05) car « l’arrêté visé
n’a, en fait, pas été retiré... » Toujours selon
Le Canard, c’est suite à cette affaire, que le
Sénat a adopté un amendement du
gouvernement « qui autorise les armées à
ne plus rendre public le détail des théâtres
d’opération ». Mais les parlementaires et
les citoyens français ont-ils
vraiment besoin de savoir où
intervient leur armée ? Dormez
tranquilles, braves gens...