En décembre, la directrice du FMI Christine Lagarde s’offrait elle-aussi sa tournée africaine. De passage à Djibouti, « Lagarde n’a pas manqué de se référer au Data Center du pays qui dispose d’un accès direct à tous les grands câbles internationaux et régionaux, et sert ainsi de passerelle vers l’Afrique de l’Est et au-delà. Djibouti pourrait tirer parti de cette infrastructure numérique en hébergeant des équipements tiers, en établissant des points d’échange internet, ou encore en proposant des services de traitement de mégadonnées, les "big data" » (La Tribune, 18/12). Dans une dictature qui a toujours été de mèche avec la France, et où bien des grandes puissances ont leur base militaire, cela ressemble fort au développement des moyens permettant une surveillance massive du web (voir Billets n°226, juillet 2013), un des joyaux du « savoir-faire » tricolore.
