Survie

De l’aide aux biens publics mondiaux

Publié le 24 février 2007 - François Lille, Pierre Caminade

David Eloy, rédacteur en chef d’Altermondes :

« "Il n’y a au monde d’autres fatalités humaines que celles auxquelles on se soumet". C’est sur ces mots que François Lille clôt le dossier que la revue Altermondes consacre ce mois-ci à la question de l’aide au développement. Une affirmation qui peut paraître facile par bien des aspects, mais qui résonne étrangement avec l’actualité. Il n’est qu’à tourner les lieux vers l’Amérique latine qui n’en finit plus de braver l’ordre néolibéral, il y a peu triomphant, portant à sa tête Evo Morales en Bolivie, Raphael Correa en Equateur et, de nouveau, Hugo Chavez au Venezuela. »
...

C’est ainsi que David Eloy débute la présentation du percutant dossier que la revue Altermondes n°8 (Décembre 2006 à Février 2007) consacre à l’aide au développement. En effet, la remise en question de celle-ci trouve un débouché quasi naturel dans l’exigence des peuples de l’accès aux biens publics mondiaux, promis par le Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels de 1966, ratifié par l’écrasante majorité des nations du monde. Et cette exigence renouvelée en engendre dans la foulée une autre, celle d’une fiscalité mondiale qui imposerait ses obligations en lieu et place des subsides parcimonieux, subordonnés aux intérêts du Nord et générateurs de dettes iniques, que les nations dominantes et les institutions financières à leur service continuent d’appeler sans vergogne « aide publique au développement ».

FL

Ci-joint l’article titré « A l’aurore du siècle où est l’espoir" et le sommaire du dossier "Le Sud a-t-il réellement besoin de l’aide du Nord" de la revue Altermonde n°8

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