Survie

Privatisations hors la loi en Uruguay

Publié le décembre 2004 - Survie

Le 31 octobre, en élisant un président de gauche - M. Tabaré Vázquez, du Front élargi -, les Uruguayens n’ont pas seulement mis un terme à cent soixante-dix ans de partage du pouvoir entre le Parti colorado et le Parti national (ou blanco). Par voie référendaire, et avec une majorité de 64,5 %, ils ont également décidé d’inscrire dans la Constitution que l’eau appartenait au domaine public et qu’elle ne pourrait être privatisée.

L’eau décrétée bien public national par référendum populaire, cela ne se voit pas tous les jours. Pourtant, en Uruguay, il ne s’agit pas là d’une première. Dans ce pays effacé du continent, le mouvement social a réussi à freiner considérablement le néolibéralisme et les privatisations, avant de permettre à une coalition de gauche - le Front élargi - qui regroupe une trentaine d’organisations (de l’extrême gauche au centre droit) d’accéder au pouvoir.

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