Selon un rapport de l’institut britannique Chatham House publié cet été, les craintes des capitales occidentales d’une reprise par l’Asie des secteurs pétroliers nigérian et angolais dépasseraient la réalité. « Ni le Nigeria ni l’Angola n’ont des rapports avec l’Asie correspondant au stéréotype selon lequel des Etats africains faibles se font exploiter de façon impitoyable par des tigres asiatiques avides de ressources », note l’Institut. C’est effectivement un stéréotype agité sans cesse comme un chiffon rouge pour justifier la permanence de la Françafrique : « si ce n’est pas nous qui le faisons, c’est les Chinois qui le feront ».