Survie

Pétition : Rwanda, 20 ans après le génocide, la France ne doit plus cacher la vérité !

Publié le 26 mars 2014 - Survie

En 1994, le génocide des Tutsi au Rwanda a fait entre 800 000 et 1 million de victimes, massacrées pour la seule raison qu’elles étaient tutsi ou opposées au génocide. Des dirigeants politiques et militaires français ont apporté leur soutien aux génocidaires avant, pendant et après le génocide. 20 ans après, toute la lumière doit être faite sur la politique de la France au Rwanda.

Depuis 20 ans, les travaux de nombreux chercheurs, journalistes, juristes, organisations de la société civile et des rescapés et de leurs familles, ont démontré l’implication française dans le dernier génocide du XXe siècle. Des procédures judiciaires sont en cours, mettant potentiellement en cause des Français (enquête sur l’attentat contre l’avion du président rwandais, plaintes de rescapé-e-s tutsi contre des militaires français, plainte contre Paul Barril ex-gendarme de l’Elysée).
 
Mais l’Etat français continue de nier son rôle et met un frein à la justice, en dissimulant un grand nombre de documents officiels, tels que les archives sur les opérations militaires françaises au Rwanda, ou les archives de l’Elysée non expurgées. Si les autorités politiques et militaires françaises n’avaient rien à se reprocher, comme elles ne cessent de l’affirmer, pourquoi refuseraient-elles de rendre publics ces documents ?
 
Considérant qu’il est urgent et indispensable de faire avancer la justice, et que les citoyen-ne-s français-e-s, les rescapé-e-s et les familles des victimes ont le droit de connaître toute la vérité, nous demandons pour le 20e anniversaire du génocide la déclassification et la publication de tous les documents se rapportant à l’action de la France au Rwanda de 1990 à 1994 dans ses volets diplomatiques, militaires, politiques, et financiers.

Signez la pétition sur Avaaz

Pétition adressée au Président de la République, au Premier ministre, au Ministre de la Défense, au Ministre des Affaires étrangères et au Ministre des Finances.

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