Survie

Projection "Thomas Sankara, l’homme intègre" le 5 dec à Rennes

Publié le 5 décembre 2007

Survie 35 organise le 5 décembre à 18h30 un ciné-débat autour de la mémoire de Thomas Sankara.

à l’IEP de Rennes (Institut d’Etudes Politiques, amphi Erasme 104 blvd de la duchesse Anne).

Projection du documentaire Thomas Sankara l’homme intègre de R. Shuffield

Suivi d’une conférence débat avec Ardiouma Sirima, président du Cofanzo (comité Norbert Zongo)

L’homme intègre, c’est Thomas Sankara, président du Burkina Faso de 1983 à 1987. Un homme hors du commun qui a tenté de bousculer pendant son mandat les idées reçues sur l’Afrique et les Africains. Thomas Sankara, président du Burkina Faso de 1983 à 1987, arrive au pouvoir à l’âge de 34 ans. Tenue militaire, colt au ceinturon et livre de Marx en main, "Tom Sank" ou "Camarade Sankara" décide de donner un sérieux coup de balai dans son pays. Symbole : la Haute-Volta devint Burkina Faso, "le pays des hommes intègres". Avec son franc-parler teinté d’humour ravageur, sa fougue et son altruisme, le capitaine Sankara va tenter de réunir la population autour de son projet politique : développement de la production locale, opposition aux chefs coutumiers qui font main basse sur les terres, diminution du train de vie de l’Etat, autonomie par rapport aux diktats des grandes institutions internationales, liberté d’action sur le plan diplomatique par rapport à la tutelle élyséenne, etc. Mais voilà, pareille attitude lui vaut aussi un grand nombre d’ennemis et, progressivement, l’homme se retrouve de plus en plus isolé, pour finir assassiné par son entourage.

Ce film documentaire retrace les quatre années de pouvoir de ce chef d’état étonnant, surnommé "le Che africain", et connu de tous sur le continent pour ses idées novatrices, son franc-parler teinté d’humour ravageur, sa fougue et son altruisme. À travers de nombreuses images d’archives, les témoignages de collaborateurs et d’hommes politiques de l’époque, ce film dresse le portrait de Thomas Sankara, jeune chef d’état assassiné pour avoir été trop vite et trop loin dans sa volonté de changement, tant au Burkina que sur le plan international.

Renseignements

survie35(at)gmail.com