Survie

François Hollande reçoit Ali Bongo pour organiser la fin de la Françafrique !

Rendez-vous jeudi 5 juillet à 12h (lieu à confirmer) avec la société civile gabonaise, afin de lui rendre un vibrant hommage.

Fidèle à son slogan « Le changement, c’est maintenant ! », à la 7ème semaine de son mandat, François Hollande, en accord avec ses conseillers Afrique, officiels et occultes, a décidé de lancer un signal fort à l’Afrique pour signifier que la Françafrique c’est fini, et que la démocratie c’est maintenant !

NB : pour celles & ceux à qui ça aurait échappé, il s’agit d’un événement parodique...

En effet, le Président de la république a courageusement choisi le Gabon, pays symbolique des dictatures de la Françafrique, pour donner l’impulsion à sa nouvelle politique ferme et ambitieuse. La visite d’Ali Bongo jeudi à 15h à l’Elysée est, en effet, prévue comme une réunion de travail.

De source bien informée, nous avons appris que la discussion entre le président dictateur Ali Bongo et le président François Hollande porterait sur une question qui préoccupe les Gabonais et les Français : « la restitution des Biens Mal Acquis et de la démocratie gabonaise ».

  • L’obligation de transparence sur l’utilisation de l’argent de la manne pétrolière – dont Total, qui devra désormais être enfin fléchée sur les secteurs de base (hors industrie du luxe !)
  • La restitution des Biens Mal Acquis de la famille Bongo en France – hôtels particuliers et autres voitures de luxe en France, sans oublier l’argent des comptes bancaires, à l’issue du procès, qui se doublera d’un devoir d’inventaire sur les responsabilités françaises.
  • Une nouvelle réglementation draconienne sur le financement des partis politiques français permettra d’en finir avec le « pouvoir caché des valises », dont le Gabon a toujours été un grand pourvoyeur.
  • La France fermera la base militaire maintenue au Gabon depuis 1960 ; l’ambassadeur de France à Libreville inaugurera bientôt une stèle commémorative en mémoire des victimes de la répression et du soutien français à la dictature, comme lors de l’opération « Requin » de 1990
  • La France conditionnera la normalisation des relations diplomatiques à une démocratisation réelle, qui passe d’abord par la réorganisation rapide et transparente des élections législatives
  • Enfin, le lien entre les questions commerciales et écologiques ne sera pas oublié, en pointant l’impact environnemental des activités gabonaises d’Areva, de Total et des exploitants forestiers comme Rougier, et une réflexion sera engagée sur les modes d’exploitation.

Nous donnons rendez-vous à la presse afin de rendre un hommage en beauté et en sourire à ce changement tant attendu !

Plus de 5000 personnes ont déjà signé la pétition de Survie « M. Hollande, ne recevez pas Ali Bongo ! » sur Avaaz.

Rendez-vous le jeudi 5 juillet, à midi (lieu à confirmer) avec

  • Le mouvement Ca suffit comme Ca !, l’observatoire national de la démocratie, le réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon, ...
  • Greenpeace
  • Sauvons les Riches
  • Survie
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