Auditionné par les parlementaires le 4 octobre dernier, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a expliqué le départ des militaires français du Niger par ces mots : « Il n’est pas question de coopérer militairement avec des putschistes ». Une affirmation qui a dû faire sourire dans un certain nombre de casernes françaises et africaines. Après le coup d’État militaire survenu au Gabon le 30 août, la coopération militaire n’a été suspendue que 10 jours. Au Burkina Faso, elle n’a pris fin qu’après que les militaires au pouvoir (…)