Survie

Conférence "Mondialisation du transport maritime : un exemple à ne pas suivre !", le 14 septembre à Lannion

Publié le septembre 2006 - François-Xavier Verschave, olivier

Statut international du marin contre marchandage humain

A l’initiative de : ATTAC-Trégor & SURVIE Côtes d’Armor

CONFERENCE/DEBAT

Animée par FRANCOIS LILLE, ancien de la Marine Marchande, économiste CNAM, membre du Conseil scientifique d’ATTAC, cofondateur avec François Xavier Verschave de l’association Biens publics à l’échelle mondiale (BPEM) et co-auteur du livre : Transport maritime, danger public et bien mondial, ECLM,2005.

Le Jeudi 14 septembre 2006, 20h30
LANNION, Salle J.Savidan

La marine marchande a été, chronologiquement, la première industrie internationale touchée par les méfaits de la mondialisation libérale. Au delà des dérives visibles (marées noires, naufrages suspects, navires abandonnés....), c’est tout un système socioprofessionnel qui est en train de se dégrader.

Par le fait qu’elle traite l’immense majorité des échanges matériels de la planète sur les mers et les océans, espaces communs à tous les pays du monde, la marine marchande devrait offrir aux peuples un véritable service public mondial.

Contrairement, les lobbies de la complaisance maritime règnent en maîtres sur l’activité. Ils ont mis en place une organisation planétaire parfaitement opaque reposant sur les pratiques douteuses des multinationales et la complicité des états qui acceptent et même cautionnent les pavillons de complaisance et les paradis fiscaux.

Pouvons-nous accepter que la recherche de profits maximaux soit prioritaire sur la préservation de la planète, sur la santé et la sécurité des personnes ?

Pouvons-nous accepter cette nouvelle forme d’esclavage des travailleurs de la mer recrutés par des marchands de main d’œuvre qui génèrent l’insécurité ?

Il n’est pas trop tard pour exiger de nos gouvernements la mise en place d’un droit maritime international instituant un service public mondial de la marine marchande et incluant un statut international du marin. Ce serait un premier pas vers un autre ordre économique mondial.

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