Le sommet France-Afrique de Paris, les 20 et 21 février, a été dominé par les deux crises évoquées dans notre éditorial précédent : le projet de guerre en Irak et l’incertaine suspension de la guerre en Côte d’Ivoire. La première crise n’est pas africaine, mais mondiale - un monde que veut forger un clan parvenu à la tête de l’hyperpuissance américaine, elle-même prise de vertige par l’évanescence ou l’insuffisance des contrepoids. L’Afrique est aussi concernée par les conséquences incalculables de cette conduite hégémonique en état (…)