Se confiant au Monde (21/02/2003), le président congolais Denis Sassou Nguesso qualifiait le “chef rebelle” Ntumi d’« illuminé, un ancien auxiliaire d’un asile psychiatrique à Brazzaville, où il s’était fait soigner auparavant… ». Le groupuscule de cet « illuminé » a servi de prétexte à près d’un an de massacres et d’exactions dans la région du Pool.
Mais l’Union européenne a promis 30 millions d’euros pour refaire la route reliant Brazzaville à Kinkala, chef-lieu du Pool. La somme était perdue si le lancement des travaux n’avait pas lieu avant le 31 mars. Le 17 mars, un ministre d’État de Sassou signait un accord de paix avec l’« illuminé ». La paix va revenir par miracle, le temps de faire circuler quelques bulldozers, et de distribuer les pourcentages. Mais après ?