Vincent Bolloré n’est pas du genre à investir à perte. Dans le transport et la logistique de et vers l’Afrique, il s’est assuré des positons de monopole ou duopole qui ont haussé de plus d’un quart ses profits dans le secteur. Les résultats sont particulièrement bons avec le Gabon, le Congo et le Sénégal.
L’État français a cédé à Bolloré la Société française de production télévisée (SFP). Héritant de 80 % des plateaux de tournage et 50 % des moyens de vidéo mobile, Bolloré se retrouve là encore en position d’écraser le marché. Et selon Le Canard (26/03), « les douceurs de l’État à l’endroit des repreneurs de la SFP n’ont jamais cessé : prix d’ami lors de la privatisation (30 millions de francs), abandon de créances (50 millions), financement du plan social (318 millions). Sans compter les 200 millions de francs réglés par les organismes sociaux »... Où est la contrepartie, le renvoi d’ascenseur ?