À Bunia, au nord-est du Congo-Kinshasa, les forces de l’ONU ont connu de nouvelles heures sombres. Au milieu des massacres interethniques, qu’ils n’ont d’aucune manière essayé d’enrayer ou freiner, les 625 Casques bleus ont fait savoir que leur siège était attaqué : il s’agissait en fait d’habitants terrifiés, qui cherchaient à entrer pour être protégés (et qui y sont arrivés de force), tandis que d’autres manifestaient contre l’inaction de l’ONU…