« Votre voix a été affaiblie par les dissensions, et votre message a perdu de sa clarté. [...] Il vous faut dépasser les différences culturelles et reconnaître que les droits des femmes sont les mêmes sur tous les continents. [...] Qui oserait prétendre que certains peuples préfèrent la tyrannie et l’autocratie au pluralisme et à la représentativité dans le respect de l’État de droit ? [... La Commission des droits de l’Homme] doit changer de discours. [...] Chaque pays doit balayer devant sa porte et commencer par veiller au respect des droits de sa propre population ».
(Kofi ANNAN, secrétaire général de l’ONU, le 24/04 devant la Commission des droits de l’Homme de l’ONU. Cité par Le Figaro du 25/04).
Après la sinistre session annuelle de la Commission (cf. Billets n° 114, Ils ont dit), ce rappel à l’ordre fort peu diplomatique était tout à fait nécessaire.