– L’un des handicaps majeurs de l’aide publique au développement (APD), l’aide française en particulier, est sa « liaison » à des achats de biens et services chez le donateur. Les spécialistes préconisent donc depuis longtemps une aide « déliée », et l’Union européenne voudrait pousser à un « déliement intégral ». Lors d’une récente réunion ministérielle, il a donc été convenu qu’« un déliement intégral de l’aide peut être envisagé au cas par cas lorsque des circonstances géographiques et/ou exceptionnelles spécifiques, dûment justifiées, sont constatées » (La Lettre du Continent, 12/06). Autrement dit, l’aide restera liée, sauf exception dans l’exception…