– Le général James Kazini, commandant en chef de l’armée ougandaise, avait été désigné par un rapport de l’ONU comme l’un des organisateurs et bénéficiaires de l’exploitation des ressources minières et forestières du Congo-Kinshasa, où il dirigeait les troupes de son pays. Il a aussi contribué à y semer un chaos milicien sanglant. Une commission judiciaire ougandaise a confirmé les accusations de l’ONU. Le général a été limogé et passera en conseil de guerre. Certes, il n’est pas le seul Ougandais coupable ; il pourrait même être un bouc émissaire. Mais ce n’est pas tous les jours que la sanction remonte aussi haut.