« Nous comprenons la démarche française, qui est humanitaire et dénuée d’arrière-pensées. Mais il reste beaucoup d’anciens génocidaires dans l’Ituri qui ont été utilisés comme supplétifs et par Kinshasa et par Kampala. Ces combattants Interahamwe vont croire que les Français reviennent pour leur permettre d’opérer contre nous. »
(Patrick MAZIMHAKA, conseiller du président rwandais Paul Kagame, à Jeune Afrique/ L’Intelligent du 25/05).
La première phrase oscille entre l’ironie et la langue de bois. Les suivantes rappellent une actualité et un souvenir : Kigali et Kampala se servent des rejetons du génocide dans leur combat contre le Rwanda ; mais c’est Paris qui a initié ce jeu infâme. Et qui en est considéré comme le maître.