Omar Bongo a été séduit par le mode opératoire de la réélection d’Eyadéma. D’autant qu’il a le même profil d’impopularité dinosaurienne. La fraude, il connaissait déjà, mais l’élection à un seul tour, que de soucis en moins ! Eyadéma, il est vrai, s’est octroyé 57 % des suffrages, ce qui l’aurait de toute façon dispensé d’un second tour... Mais Bongo fait un peu plus attention à sa crédibilité.
Alors, le président de l’Assemblée nationale gabonaise a proposé fin mai une révision constitutionnelle instituant un scrutin à un seul tour. « Dans un souci d’économie », précise le quotidien pro-gouvernemental L’Union.