En choisissant de badiner sur les droits de l’Homme en Tunisie (cf A fleur de presse du même numéro) et de flatter la tyrannie de Ben Ali, qui nourrit si bien son homme, Jacques Chirac a choqué le monde entier. Se rend-il compte que l’affichage avec un dictateur peut être passé de mode ? Conseillons lui de méditer sur l’air du temps avant d’accorder de prochaines accolades à certains de ses amis : elles seront de plus en plus coûteuses pour son image dans l’opinion. Il n’est pas sûr qu’il puisse encore longtemps relever le crédit de ces drôles de clients en épuisant le sien.