La fin des empires ne vient pas seulement de la révolte des peuples assujettis, elle surgit aussi, chez les dominants, d’un mélange détonant de paresse intellectuelle et d’orgueil démesuré – une outrance (l’hubris des Grecs) qui elle-même stimule la révolte. Nous, Français, observons et comprenons aisément, quotidiennement, cet engrenage dialectique qui, en Irak, va réduire en cendres les ambitions des néo-impérialistes américains. On les appelle aussi « néo-conservateurs », ou « néo-cons », et cela dit assez bien la débilité de leur effort (…)