Pour la première fois, le régime de Brazzaville déclenche notre stupéfaction dans un sens positif : il a ratifié les de la Cour pénale statuts internationale.
Ce qui signifie qu’un responsable de futurs crimes contre l’humanité dans ce pays martyrisé pourra être jugé par cette Cour sans qu’elle ne soit sollicitée par le très politique Conseil de sécurité de l’Onu (qui a le pouvoir de faire juger ceux commis depuis juillet 2002). Denis Sassou Nguesso perd ainsi la protection de Jacques Chirac pour les massacres qu’il serait encore tenté de faire commettre.
Mais il a signé avec George W Bush un accord lui permettant de ne pas être livré par les États-Unis à la CPI. Devra-t-il un jour s’exiler outre-Atlantique ?