Fin novembre à Ouagadougou, à l’occasion du Sommet de la Francophonie, on nous refera le coup de la double << exception française >> : la langue de l’intelligence contre celle de la marchandise, pionnière des droits de l’Homme. En réalité, la grande majorité des participants africains seront des dictateurs, venus se réconforter sous ce label d’exception. L’hôte lui-même, Blaise Compaoré, est le coordonnateur d’un consortium mafieux, scellé dans le sang de Thomas Sankara - avant d’ensanglanter le Liberia, la Sierra Leone, la Côte (…)