– La réélection confortable et peu contestée de Mamadou Tanja (avec 65 % des suffrages), pour un second et dernier mandat présidentiel, montre que le Niger entend rester dans le groupe des pays francophones qui choisissent librement leurs dirigeants. Ce serait différent si, comme tant d’autres, le réélu prenait ensuite envie de modifier la Constitution pour s’accorder la possibilité d’une reconduction indéfinie, en s’appuyant sur les avantages électoraux que confère le pouvoir.