Survie

Côte d’Ivoire : A FLEUR DE PRESSE - Françafrique

(mis en ligne le 1er février 2005) - Sharon Courtoux

Reuters Côte d’Ivoire : pas d’enquête parlementaire française (citation par Le Monde du 20/01/2005) :

« La commission des affaires étrangères de l’Assemblée [nationale] a rejeté, mardi 18 janvier, une demande du groupe socialiste de création d’une commission d’enquête sur la situation en Côte d’Ivoire, a-t-on appris mardi. Le 6 novembre, deux jours après la mort de neuf militaires français tués à Bouaké dans un raid de l’aviation gouvernementale ivoirienne et la destruction par la France de la quasi-totalité de la flotte ivoirienne en guise de représailles. »

Les relations extérieures de la République (monarchique) française ne regardent pas le citoyen (ni donc ses élus) : l’exécutif (en fait l’Élysée) exécute (comme il l’entend, et parfois dans tous les sens du terme) et le législatif consent. Ce fonctionnement n’est pas inscrit dans la Constitution, il s’applique dans les faits. Il cessera de s’appliquer si les Français exigent de savoir ce qui est fait en leur nom, il ne changera pas d’un iota si les français continuent d’y consentir. Nos élus tiennent compte des exigences de leurs électeurs. Vous souhaitez savoir ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire ? Allez voir votre député et dites le lui !

Sharon Courtoux

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 133 - Février 2005
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