– Quels que soient les calculs diplomatico-stratégiques sous-jacents, la proposition par la France au Conseil de sécurité d’une résolution rendant passibles de la Cour pénale internationale (CPI) les criminels de guerre et contre l’humanité au Darfour est une initiative salutaire. Elle contrarie certes énormément les États-Unis, farouches opposants à la CPI. L’on ne sait pas encore, à l’heure où nous bouclons, s’ils oseront y mettre leur veto - favorisant ainsi ouvertement ce qu’ils ont qualifié de « génocide ».