Il s’est passé au Togo depuis notre Édito d’avril exactement ce que nous redoutions. Jacques Chirac a joué à fond la carte d’une élection truquée de Faure Gnassingbé, fils de son « ami personnel », le tyran Gnassingbé Eyadéma : il a circonvenu l’arbitre principal, l’organisation régionale CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest), et dépêché sur place une série de “conseillers” en tout genre. D’innombrables démarches et d’insistants coups de téléphone ont amené cette CEDEAO initialement courageuse (elle avait désavoué le (…)