Kofi Annan plaide pour une réforme en profondeur de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU, qu’il s’est permis de critiquer durement. Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies a déclaré : « Nous faisons preuve depuis trop longtemps de complaisance à l’égard de nos propres capacités » dans le domaine des droits de l’Homme, « le fossé entre ce que nous paraissons promettre et ce que nous donnons effectivement s’est agrandi ». Il préconise la création d’un nouveau Conseil des droits de l’Homme susceptible de combler le déficit, de plus en plus décrié, en la matière.