Extraits de la Déclaration de la coalition Togo [1], le 20/04
[...] La coalition est préoccupée en particulier par les atteintes aux droits humains perpétrées par le gouvernement et ses partisans organisés en bandes armées :
– des arrestations arbitraires visant à entraver la campagne électorale de l’opposition, et notamment la mise en détention de militants d’opposition actifs dans la campagne ;
– des actes de violence politique, notamment le passage à tabac de partisans de l’opposition, le saccage de locaux destinés à des réunions d’opposition et l’interdiction de réunion pour certains partis d’opposition ;
– les tentatives de bâillonner les médias privés ;
– de nombreux actes de harcèlement et d’intimidation des partisans de l’opposition, faisant craindre des représailles post-électorales dans les circonscriptions ayant voté pour l’opposition.
À une semaine de l’élection présidentielle, la pression ne cesse d’augmenter et confirme la détermination du gouvernement à empêcher la tenue d’élections libres et pluralistes. Ainsi, le 15 avril 2005, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication a informé les radios et télévisions privées qu’elles n’étaient « pas autorisées à assurer la couverture médiatique de la campagne de tous les candidats », ni « à organiser des émissions spéciales ou des débats animés par les candidats ou leurs représentants ». [...]
[1] Amnesty International, ACAT-France, Agir ensemble pour les droits de l’Homme, Franciscans International, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), FIACAT, Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), Secours Catholique-Caritas France, Survie.