Á Yaoundé, au Cameroun, on vient de donner, en grande pompe, le nom de Rosa Parks à une rue qui, dans le quartier le plus luxueux de la ville, sépare la nouvelle ambassade américaine, impressionnante forteresse, centre nerveux chargé de surveiller l’Afrique centrale, qui a coûté un prix astronomique, de la résidence que se fait construire le Président Biya, avec les milliards de Cfa dont il n’a jamais rendu compte. Il y a une scandaleuse indécence à voir ainsi profané, en l’associant à l’étalage de la puissance du béton et du dollar, le (…)