" C’est vrai que la France a toujours entretenu des relations privilégiées avec la RDC parce que nous avons une position spécifique : la France a été très présente en Afrique, mais elle n’était pas présente au Congo Belge, la France a peu d’intérêts économiques dans ce pays. Nous sommes donc très libres à l’égard de la RDC. La France est ici en accompagnement du processus démocratique de façon désintéressée. C’est vraiment sur cela que je vais insister. Qu’est-ce qui nous paraît important ? Ce sont les liens qui nous unissent, Congo et France, à travers la Francophonie. La langue française que nous partageons est un facteur d’unité pour le Congo. Il y a la culture française. Je crois que c’est très important, dans cette partie stratégique d’Afrique, que le Congo puisse vivre la Francophonie de façon épanouie. " (Bernard PREVOST, nouvel ambassadeur de France à Kinshasa, interview au Potentiel, 20/09).
D’ailleurs, la France est tellement étrangère à l’histoire congolaise qu’on ne sait même pas qui est Mobutu... Si Jeannou Lacaze et Paul Barril étaient au Zaïre, c’était juste pour faire du tourisme. Et si la France contribue aujourd’hui lourdement aux 2000 soldats de l’Eufor dans cette région " stratégique ", c’est uniquement pour protéger les richesses... de la langue française, sans lesquelles il est bien connu que les populations congolaises ne sauraient vivre de façon " épanouie ". Un bon début pour les aventures de " Nanard au Congo "...
Victor Sègre