Comme nous le pressentions dans notre édition de juin (Billets 159), les vieilles amitiés de Nicolas Sarkozy dans les Hauts-de-Seine laissaient présager d’une continuité dans la conduite de la politique africaine de la France. La présence, cet été, du superbarbouze pasquaïen Jean-Charles Marchiani, dans la délégation française qui accompagnait le président français en Afrique, en est un signe supplémentaire. En recyclant l’ancien lieutenant de Charles Pasqua, pourtant beaucoup mis en examen par la justice française, Nicolas Sarkozy nous dit clairement : la « rupture » avec la Françafrique attendra.
RDB