C’est avec un grand courage que Marc Ona, leader de la société civile gabonaise, participait, en avril dernier, à la restitution symbolique de l’un des biens mal acquis parisiens d’Omar Bongo (un hôtel particulier à 19 millions d’euros). Une opération très médiatisée, organisée par la Cellule Françafrique qui a agacé son propriétaire. Marc Ona est désormais interdit de sortie du territoire car « il menacerait la sécurité intérieure par ses activités associatives ». Le pouvoir lui reproche aussi son « refus de négocier », une expression pour stigmatiser les incorruptibles.
RDB