Au cœur de l’été, La lettre du continent (LC n°546) relatait la saisie à la cellule africaine de l’Elysée d’un dossier sur l’affaire Kieffer par le juge Ramaël. Il s’agissait d’un "transport sur les lieux" et non d’une perquisition puisqu’on ne perquisitionne pas l’Elysée. Une nuance juridique qui a permis au juge de repartir tranquillement avec un dossier sous le bras.
Le 6 août, c’est au tour de Fabienne Pous qui instruit le dossier sur les pressions politiques sur la justice dans le cadre de l’affaire Borrel de frapper à la porte de la cellule Afrique. Elle s’est fait remettre des documents et télégrammes diplomatiques. Le 5 mai 2007, quelques jours avant le départ de Jacques Chirac de l’Elysée, Fabienne Pous avaient tenté de perquisitionner la cellule du palais présidentiel, une première dans l’histoire judiciaire, mais l’accès leur avait été refusé en vertu du statut pénal du chef de l’Etat. Il suffisait donc d’être poli !