Dans son livre, mai 68, vu de l’étranger, Maurice Vaïsse qui a eu accès aux archives du Quai d’Orsay raconte cette anecdote savoureuse : « le président centrafricain, Jean-Bedel Bokassa, s’était mis, via un télégramme de l’ambassadeur au service du général de Gaulle. L’ancien soldat de l’armée française se disait prêt à donner un coup de main pour réprimer les émeutes. Heureusement, sa proposition arrive à un moment où les choses ont déjà tourné à l’avantage de de Gaulle ».