Alain Joyandet a donc fait le métier en défendant à Lyon l’indépendance de la presse française, accusée par les autorités gabonaises de mener une « campagne de calomnies » contre le président Omar Bongo. « En France, la presse est indépendante » a-t-il déclaré en ajoutant toutefois une phrase assez révélatrice : « Il y a un droit : il ne m’appartient pas à priori de restreindre la liberté d’expression ». C’est bien de le rappeler mais le « a priori » signifie-t-il qu’il le regrette ?