En novembre 2007, le parquet de Paris avait déjà classé sans suite une enquête préliminaire menée après le dépôt d’une première plainte dans l’affaire dite des « Biens mal acquis », visant les chefs d’Etat Denis Sassou Nguesso, Omar Bongo Ondimba et Teodoro Obiang pour l’important patrimoine acquis en France par eux-mêmes où leur entourage grâces au détournement des fonds publics. Suite à une deuxième plainte pour « recel de détournements d’argent public » déposée par Transparency international France, avec constitution de parties civiles, le parquet de Paris a fait savoir qu’il s’opposerait à une information judiciaire (avis que n’est pas obligé de suivre la doyenne des juges d’instruction, Françoise Desset). La nouvelle a été connue… le 1er avril, mais il ne faut y voir aucune coïncidence : il n’y a pas de jour privilégié pour les sales blagues du parquet de Paris.