Survie

Gabon, épilogue électoral attendu

(mis en ligne le 3 décembre 2009) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

À peine trois semaines après le refus de la cour d’appel de Paris d’ouvrir une enquête dans l’affaire dites des « Biens mal acquis », c’est évidemment à la France qu’Ali Bongo, « le meilleur défenseur des intérêts français dans tous les domaines », selon l’expression de Robert Bourgi, a réservé sa première visite diplomatique officielle hors du continent africain. Échange d’amabilités à l’Élysée : Bongo a jugé « exemplaire » l’attitude de la France « par rapport aux élections gabonaises », tandis que Sarkozy a « salué les réformes engagées par Ali Bongo, notamment l’accent mis sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, et l’a encouragé à poursuivre dans cette voie ». Ali Bongo a par ailleurs donné un signe fort en matière de rupture : il n’a pas séjourné à l’hôtel Meurice, où son père avait ses habitudes, mais au George V... Et il a bien entendu rencontré, selon La Lettre du Continent, les responsables de la DCRI, de la DGSE, de Total, et quelques autres. Sans doute pour recevoir d’autres encouragements en matière de « bonne gouvernance ».

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 186 - Décembre 2009
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