Début novembre, Ali Bongo a annoncé vouloir interdire, dès 2010, l’exportation de grumes, afin de sortir le pays d’une économie de rente et de lutter contre le chômage par le développement d’une industrie locale de transformation du bois. Mesure louable qui aurait déjà due être aux trois quarts réalisée aujourd’hui, si l’on en croit le code forestier mis en place par Omar Bongo en 2001, mais qui a semé un vent de panique chez les patrons français. Ceux-ci ont immédiatement réclamé des délais supplémentaires et des mesures de compensation auprès de la présidence… française.