Malgré une grève de la faim de 18 jours observée par la famille du journaliste Taoufik Ben Brick, ce dernier a vu sa condamnation à six mois de prison confirmée en appel. Faute de soins appropriés pour cet opposant irréductible qui souffre de diabète, de diarrhée chronique et d’une maladie de déficience immunitaire, c’est une condamnation
à mort lente que le régime Ben Ali vient de prononcer. On attend toujours une réaction à la hauteur des autorités françaises ou européennes.