Plus de réseaux, plus de pré carré… de la
rupture, rien que de la rupture, nous a rejoué
Sarkozy pour son troisième voyage
en trois ans au Gabon. Décorum 100%
françafricain, recueillement sur la tombe
de feu Bongo-père et blanc-seing donné
au fiston, présence remarquée de Robert
Bourgi, réaffirmation de la présence militaire
française, visite aux industriels français
du bois (qui ont finalement pu exporter
leur bois coupé avant 2010, première
entorse à la promesse d’Ali Bongo de le
faire transformer intégralement sur place)…
Rarement le discours aura été aussi
grossièrement en décalage avec la réalité.
En solo ou en duo, le spectacle « La Françafrique
est finie » ne se renouvelle pas
beaucoup. A moins qu’il s’agisse d’une
forme mal comprise de comique de répétition…