Fin février, le général de Villiers (le frère de l’autre) était annoncé par quelques journalistes comme le successeur de l’amiral Edouard Guillaud au poste de chef d’état-major particulier du président de la République.
Quelques jours plus tard, rétropédalage général : in extremis, c’est le général Puga qui a été choisi.
Alors que de Villiers fait figure d’officier « classique » de l’armée de terre, Puga incarne une tradition nettement plus françafricaine. Du saut sur Kolwezi en 1978 à celui sur Birao en 2007, il a participé, notamment dans la Légion, à de nombreuses opérations militaires en Afrique ; il a occupé le poste de commandant des forces spéciales du COS à partir de 2004, puis celui de sous-chef « opérations » à l’état-major des armées, avant de prendre la direction du renseignement militaire en 2008.
Selon Merchet (blog Secret Défense, 25 février), sa candidature a été « soutenue par des anciens du REP [parachutistes de la Légion] et les policiers du renseignement (DCRI), qui pèsent d’un poids important dans l’entourage du chef de l’Etat ».